ACTUALITÉS

L’APAB a participé au séminaire organisé par AHK le 26 octobre 2025 à l’hôtel Hyatt Regency (Alger) portant sur la thématique <l’économie circulaire : levier de compétitivité et d’innovation pour l’industrie algérienne>.

A cette occasion, Monsieur Ali Hamani, Président de l’APAB, membre du panel a mis en exergue les actions initiés par les membres de l’association professionnelle, notamment en ce qui concerne le projet de création de l’éco-organisme volontaire <ECO-APAB> qui sera financé entièrement par ses membres, constitués en un Groupement d’intéret Economique.

Ce projet a été initié dans le cadre d’une composante du projet « FILREC » entamé en 2022 dans le cadre de la coopération allemande au bénéfice du ministère de l’environnement, mis en œuvre par la GIZ.

Ce projet consiste à ce que ce Groupement d’Intérêt Économique, prenne en charge le dispositif de collecte et de recyclage des emballages poste consommation des boissons, en priorisant le PET, parmi les autres matériaux (bouteilles verre vert, cannettes en aluminium, carton multicouches …etc.).

En outre, il a signalé que les entreprises membres ont également intégré un second programme « SENEC » initié au bénéfice du ministère de l’industrie et mis en œuvre par la GIZ dont l’objectif est de permettre l’accompagnement des entreprises membres de l’APAB, de statut PME, d’intégrer dans leur gestion les bonnes pratiques de l’économie circulaire.

تحديات وفرص الاستدامة في قطاع المشروبات في إفريقيا

Défis et opportunités de durabilité dans le secteur des boissons en Afrique SLIM Othmani IFU Africa Ambassador

L’Afrique se trouve aujourd’hui à un carrefour décisif dans sa quête pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). Le continent est confronté à des défis indéniables : le changement climatique intensifie les sécheresses et les inondations, la gestion des déchets d’emballages reste embryonnaire, les écarts de financement sont considérables et les cadres réglementaires souvent imprécis. Pourtant, l’Afrique est aussi un espace de résilience et d’innovation, où gouvernements, entreprises et communautés comprennent de plus en plus que la durabilité n’est pas une option mais une condition essentielle à la croissance future.

En Afrique du Nord, les producteurs de boissons ont franchi une étape pionnière en lançant des programmes volontaires de Responsabilité Élargie du Producteur (REP) pour traiter les déchets d’emballages post-consommation. Sous l’égide d’associations nationales, comme l’APAB en Algérie, les entreprises mutualisent leurs ressources pour créer des éco-organisations collaborant avec les ministères, les bailleurs internationaux et les cabinets d’audit. Ces initiatives, encore fragiles, incarnent le principe selon lequel la responsabilité portée par l’industrie peut précéder la réglementation et progressivement transformer les habitudes de consommation et les écosystèmes de recyclage.

Plus au sud, des pays comme le Nigeria illustrent à la fois l’ampleur des opportunités et le poids des barrières structurelles. La création de l’Association Nationale des Producteurs, Transformateurs et Commerçants d’Agrumes (NCIGPMAN) a mobilisé plus de 500 000 acteurs dans 20 États. Leur agenda — promouvoir l’agriculture durable, autonomiser les femmes et les jeunes, et relier la production locale aux marchés mondiaux — démontre comment l’organisation sectorielle peut devenir un vecteur de croissance inclusive. Cependant, le manque d’infrastructures, l’accès limité au financement et l’insuffisance des capacités de recherche freinent encore la transformation.

L’écart de financement demeure l’éléphant dans la pièce. Selon la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique, le continent aura besoin de plus de 400 milliards de dollars d’ici 2030 pour se conformer aux exigences ESG et ODD. Combler ce déficit suppose l’implication active des gouvernements, des banques locales, des institutions mondiales et des investisseurs privés. Les partenariats avec la Banque mondiale, la Banque africaine de développement ou encore la BERD ne sont pas seulement souhaitables, ils sont indispensables pour démultiplier les initiatives existantes et leur donner une portée continentale.

Électrification, IA et infrastructures numériques. L’un des défis les plus pressants pour la durabilité en Afrique reste l’électrification des industries et des communautés rurales. Les pénuries d’énergie limitent la croissance économique et compromettent les progrès dans des domaines clés comme la chaîne du froid, le traitement de l’eau et le recyclage des emballages. L’intelligence artificielle peut devenir un levier de transformation : optimisation de la distribution dans des réseaux fragiles, réduction des pertes, prévisions de la demande et intégration des énergies renouvelables à grande échelle. Mais l’IA elle-même exige une infrastructure robuste. L’implantation de data centers régionaux n’est plus un luxe mais une nécessité, à la fois pour héberger localement les applications basées sur l’IA et pour soutenir la digitalisation industrielle. Sans ces infrastructures, l’Afrique risque de rester consommatrice de technologies importées au lieu d’être productrice de valeur ajoutée. Des data centers durables, éco-efficaces et alimentés par les énergies renouvelables pourraient devenir l’épine dorsale d’une nouvelle ère industrielle, en stimulant l’innovation locale et en consolidant la compétitivité mondiale.

Malgré ces obstacles, le paysage de la durabilité en Afrique est dynamique. Des plateformes de recyclage volontaires au Maghreb aux associations d’agriculteurs en Afrique de l’Ouest, en passant par l’intégration des énergies renouvelables en Afrique australe, la direction est claire : la durabilité émerge comme une responsabilité partagée à l’échelle des sociétés. Ce qu’il reste à faire : accélérer la coordination, mobiliser les financements et amplifier les succès — afin que le continent non seulement atteigne ses objectifs, mais les redéfinisse à l’image de son dynamisme démographique et de sa richesse écologique unique.

Condoléancés

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le tragique accident de bus survenu à El Harrach, ayant coûté la vie à 18 personnes.

En ces moments douloureux, tous les membres de l’APAB présentent leurs plus sincères condoléances aux familles des victimes et à leurs proches. Nous partageons leur peine et leur adressons tout notre soutien dans cette épreuve difficile.

Que Dieu accorde Sa miséricorde aux défunts et apporte patience et réconfort à leurs familles.
إنا لله وإنا إليه راجعون

Participation du représentant de l'APAB à la réunion organisée le 19 janvier 2025 par l'Association "EL-AMAN" de protection des consommateurs, relative au mode de consommation des boissons énergisantes

« Commerce extérieur: lancement de l’opération d’interconnexion entre l’ALCES et l’APCS Un protocole d’accord entre la Direction générale des Douanes (DGD) et le Groupe des services portuaires « Serport » a été signé, samedi à Alger, pour le lancement de l’opération d’interconnexion entre le nouveau système d’information des Douanes (ALCES) et la plateforme numérique de la communauté portuaire (APCS). Le protocole a été signé par le Directeur général des Douanes, le Général-major Abdelhafid Bakhouche, et le Directeur général de « Serport », Karim Eddine Harkati, au terme d’une journée d’information sur « l’interopérabilité de l’ALCES et l’APCS », en présence des ministres des Transports, Mohamed El-Habib Zahana, des Finances, Laaziz Faid, et de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa. Dans une allocution prononcée à l’occasion, M. Faid a affirmé que l’interconnexion de ces deux systèmes constituait une « priorité capitale », eu égard à ses avantages à même de contribuer à la numérisation de toutes les formalités de dédouanement des marchandises parallèlement à l’évolution du processus de transition numérique au sein des Douanes algériennes. Rappelant que la collaboration entre les services des Douanes et ses différents partenaires était basée sur l’échange de connaissances et d’expertises outre l’interconnexion, M. Faid a indiqué que le renforcement de cette collaboration constituait « une nécessité pour la promotion du service public et la simplification des procédures administratives ». De son côté, M. Zahana a souligné l’importance de l’interconnexion du système d’information des Douanes et de la plateforme de « Serport ». Cette opération permettra, selon le ministre, aux services des secteurs du commerce et de l’agriculture ainsi qu’aux Douanes de parachever les différentes formalités dans « un bref délai » en accélérant l’envoi des documents. Il a, dans ce sens, fait état du développement par son département d' »une vision globale devant assurer la numérisation du secteur des transports (transports maritime, aérien, terrestre et ferroviaire) à travers la création d’une structure digitale et informatique forte, intégrée et fiable, tout en formant la ressource humaine en la matière ». Dans son allocution, le général-major Bakhouche a souligné que l’interconnexion entre l’ALCES et l’APCS s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre des orientations des hautes autorités du pays, visant à imprimer une fluidité au traitement des marchandises au niveau des ports, à accélérer les délais de transit et à y réduire les embouteillages. Pour sa part, M. Harkati a fait savoir que l’APCS avait été créée par des compétences algériennes, en vue d’améliorer le transit des marchandises, de contribuer à la réduction du temps d’immobilisation des navires et, par extension, des pénalités de retard, ce qui profitera à l’économie nationale et au Trésor public. Aussi, a-t-il précisé que le réseautage avec le nouveau système des douanes sera parachevé « dans les plus brefs délais », ce qui permettra aux opérateurs de suivre en temps réel et en toute transparence les opérations logistiques portuaires. Pour rappel, le nouveau système d’information des douanes ALCES, qui avait été lancé en novembre 2023, renferme d’autres systèmes notamment ceux dédiés au suivi des opérations de chargement, à la gestion des risques, aux déclarations douanières électroniques, au dédouanement électronique, à la gestion comptable des recettes et à la veille et le contrôle. Ce système a pour objectif de simplifier et de faciliter les procédures douanières, tout en conférant davantage de transparence aux opérations de commerce extérieur, mais aussi de renforcer l’efficacité des mécanismes de lutte contre la fraude et l’évasion fiscale et douanière, ainsi que de sécuriser les données relatives aux échanges commerciaux internationaux. S’agissant de la plateforme numérique portuaire APCS, celle-ci vise à numériser le secteur portuaire dans le domaine du fret maritime, en ce sens qu’elle tend à simplifier, faciliter et accélérer les procédures administratives et logistiques pour les parties concernées »